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Maison du Prado Saint-André à Limonest

Maison du Prado Saint André

La Maison du Prado Saint André est magnifiquement située sur le versant sud des Monts d’Or à deux pas de Lyon.

 

 

 

C’est la Maison de Formation de l’Association des Prêtres du Prado et de toute la famille Pradosienne : Laïcs consacrés, Sœurs du Prado, Institut Féminin du Prado, la Fraternité des diacres du Prado, les laïcs en lien avec le Prado.

Dans cette Maison, il y a le Centre Spirituel : une équipe y organise des retraites et des journées spirituelles.

C’est aussi le lieu où se trouve Le Séminaire International du Prado.

Dans cette maison se déroule chaque année le parcours « Année de reprise » du Prado de France, et toute les deux ans le Prado Général promut « l’Année Internationale Pradosienne » (API) : une équipe internationale de prêtres pradosiens fait un parcours de formation intense, de vie communautaire, d’échange, de prière, de ressourcement sur une période de 10 mois.

Selon les disponibilités, la Maison accueille d’autres groupes qui désirent bénéficier du lieu pour leurs rencontres et sessions.

Pour tout renseignement : http://www.prado-limonest.net

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La Maison mère du Prado « Le 13 »

L’adresse de la Maison historique du Prado est : 13, rue Père Chevrier, à Lyon. Pour cela, dans notre langage ordinaire, quand on parle du « 13 », c’est le Prado, le lieu où Antoine Chevrier a bien fondé son Œuvre.

Image du bâtiment du Prado où le Père Chevrier a commencé son oeuvre de formation à la foi pour les enfants et les jeunes, c’était en 1860. 

 

 

 

 

 

Voici comme le Prado se présente aujourd’hui aux yeux de ceux qui se rendent sur place pour un pèlerinage. En effet, biens des pèlerins prient à la tombe du Bienheureux Antoine en l’ invoquant comme intercesseur auprès du Bon Dieu pour vivre leur vie quotidienne, soutenus par des grâces demandées et reçues. 

 

 

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Le Séminaire de Limonest a été fondé par le Bienheureux Antoine Chevrier.

Le Séminaire de Limonest remonte, dans son principe, au Bienheureux Père Antoine Chevrier lui-même. Ce prêtre diocésain de Lyon, en France, a reçu de l’Esprit Saint un don de fondation qui s’est exprimé dans l’évangélisation des plus pauvres et en même temps dans un appel à former des prêtres selon l’Évangile pour mieux servir cet apostolat auprès des populations démunies. C’est en ce sens qu’il a pris soin de rédiger le livre : “Le Prêtre selon l’Évangile” ou “le Véritable Disciple de Notre Seigneur Jésus Christ”.

Le Grand Séminaire du Prado, qui accueille des séminaristes venant de différentes Églises du monde, essaie, avec humilité et détermination, de répondre à l’appel de Dieu qui ne cesse d’appeler des ouvriers à sa moisson.

Le Séminaire a évolué dans la forme et dans le temps, mais on situe l’acte fondateur en Août 1866, il y a 150 ans. C’est un séminaire international au service des Évêques du monde entier qui envoient des jeunes se former à l’école du Bienheureux Antoine Chevrier, Fondateur du Prado, pour être prêtres diocésains et revenir dans leur diocèse ensuite. On peut y faire toute sa formation (premier et deuxième cycle), ou seulement une partie de sa formation.

Contact : www.seminaireduprado.com

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Prado général

Responsable général et membres du Conseil général

 

 

 

1. Père Armando Pasqualotto
Responsable Général

2. Père Luc Lalire

Premier Assistant

 3. Père Sergio Braga Dos Santos Neto

Deuxième Assistant

Conseillers :

4. Père Diego Martin Peñas

5. Père Joseph Nikiema

6. Père Damiano Meda

7. Père Youssef Assaf

 

 

Père Bienvenu Babindama Kokani

Secrétaire Général

Père Joseph Musser

Économe Général

 

Pour tous renseignements/correspondances concernant le Responsable Général et son Conseil :

Merci d’écrire à secretariat.international@leprado.org

 

 

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La spiritualité apostolique du Prado

Voici les lignes majeures de la spiritualité pradosienne.

→ Une spiritualité évangélique   

Elle s’enracine dans l’Évangile, c’est-à-dire que sa référence constante c’est la vie du Christ et son enseignement.

Le Christ est Vie et ses paroles sont esprit et vie. Et c’est l’Esprit qui vivifie. La référence à l’Évangile, dans la spiritualité pradosienne, est donc essentiellement spirituelle : c’est l’Esprit qui nous fait connaître et aimer le Christ, nous conformer à Lui. « C’est le Saint Esprit qui produit en nous Jésus Christ » (Père Chevrier).

Une spiritualité concrète :

  • À partir des faits de l’Évangile et de la vie du Christ
  • Par rapport à nous : elle détermine en nous une manière de parler et d’agir qui soit conforme à l’É

L’Évangile n’exclut pas l’apport des autres livres de la Bible, tous les livres de l’Ancien et du Nouveau Testament rendent témoignage au Christ. Le Père Chevrier recommandait spécialement de chercher la connaissance de Jésus Christ, dans les Actes des Apôtres et dans les lettres de saint Paul. Mais l’Évangile reste au centre de tout.

→ Une spiritualité contemplative et apostolique 

La spiritualité qu’offre le Prado n’est pas d’abord orientée vers la sanctification personnelle ni vers la pure contemplation ; elle n’est pas non plus directement orientée vers l’action. Elle est une spiritualité contemplative et apostolique, au sens le plus fort des mots.

Être apôtre : Cela nous demande de nous conformer à l’attitude de Jésus qui accomplit la mission qu’il reçoit du Père ou à l’attitude des apôtres, donnés totalement au Christ et travaillant avec lui au salut des hommes.  « Venez à ma suite, je ferai de vous des pêcheurs d’hommes ».

Cela ne peut se faire que si nous acceptons …

… D’être disciple : Cela exige la connaissance de l’Amour du Christ : c’est son aspect contemplatif. Suivre Jésus-Christ de plus près signifie se conformer à Lui. Devenir un autre Jésus Christ, disait le père Chevrier, signifie en tant que prêtre, être « un homme dépouillé » (c’est le mystère de l’Incarnation), puis le prêtre « est un homme crucifié » comme Jésus sur la Croix.

Enfin, l’accomplissement de la mission reçue exige que le prêtre « soit un homme mangé », qu’il se donne pleinement et se dépense sans compter pour l’Amour du Christ au service de ceux pour qui le Christ est mort, en leur donnant le trésor de l’Évangile par l’annonce.

→ Une spiritualité pour les prêtres diocésains

L’Évangile est proposé à tous les hommes. Tout chrétien est donc appelé, d’une façon adaptée à son état de vie, à vivre selon l’Évangile et à se donner au Christ pour coopérer à sa mission. En agissant ainsi, il exerce le sacerdoce royal qu’il a reçu au jour de son baptême.

Mais, le Père Chevrier a pensé spécialement aux prêtres diocésains pour leur demander de vivre leur ministère en se conformant au Christ. « Le prêtre est un autre Christ » (Tableau de Saint-Fons). Notre Bienheureux Fondateur nous invite à exercer le ministère en suivant l’exemple de Jésus : « Je vous est donné l’exemple, afin que, comme j’ai fait, vous fassiez vous aussi » (Jn 13).

Une spiritualité de prêtre séculier : la vocation pradosienne s’est inscrite dans la vocation au sacerdoce ministériel. Une spiritualité évangélique, apostolique et sacerdotale peut certainement être vécue dans le cadre d’une congrégation religieuse ; mais, en fait, la spiritualité pradosienne est une spiritualité de prêtres séculiers et cela pour trois motifs :

  1. Présence aux hommes: Jésus, aussi bien à Nazareth que dans sa vie publique, a voulu réaliser parfaitement cette présence aux hommes qui est un élément constitutif du mystère de l’Incarnation. « Le Verbe s’est fait chair et il a habité parmi nous ». Ainsi, le prêtre séculier est appelé à vivre son apostolat de prêtre au milieu des hommes et avec eux. Par le ministère qu’il a reçu, il rend le Christ présent aux hommes. Alors, le Christ lui-même pourra les sauver par le ministère du prêtre.
  2. Avec l’Évêque et en communion avec lui. C’est de lui qu’il reçoit sa mission. Les engagements qu’il prononce : pauvreté, chasteté, obéissance ne l’éloigne pas de son diocèse, tout au contraire cela l’engage à vivre plus intensément la mission au service du diocèse d’une façon évangélique pour faire grandir l’Évangile dans le cœur des pauvres.
  3. Dans une fraternité avec les prêtres du diocèse. Il n’y a qu’un seul Prêtre qui est le Christ Jésus, tous les prêtres doivent donc être un en Lui. La spiritualité pradosienne nous invite à nous rassembler en petites équipes, chaque mois avec un temps convenable, afin de partager nos avancées dans la connaissance de Jésus Christ grâce à la manière de lire l’Évangile héritée du père Chevrier ; de faire une relecture contemplative de notre action pastorale, de notre mission ; de vivre un temps de prière. Cela nourrit la fraternité.

Le Christ envoyait ses disciples deux par deux. La spiritualité pradosienne oriente vers une vie communautaire et un appui communautaire. Cela passe par la vie fraternelle et le soutien au frères prêtres du diocèse. Là où c’est possible, l’Évêque facilitera des pôles de vie d’équipe réunissant des prêtres du Prado. Cette vie communautaire peut apporter, à l’intérieur du clergé diocésain, un témoignage de fraternité entre prêtres, d’attachement au Christ, de communion et dévouement aux pauvres pour leur annoncer l’amour de Dieu pour les tout-petits.

 

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Saint-Fons

«  La Crèche, le Calvaire, le Tabernacle, disait le père Chevrier, ne sont-ils pas les centres où doivent se rendre tous les hommes pour recevoir la vie, la paix, et repartir de là pour aller à Dieu  ?  » (Le Véritable Disciple, p. 104).

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«  En 1866, après la fête de l’Assomption, raconte le père Jaricot, le père Chevrier prit avec lui douze de ses enfants – j’étais du nombre – pour aller faire une retraite [à Saint-Fons] dans cette solitude de prédilection. La petite écurie fut choisie comme oratoire et transformée. Le père Chevrier mit dans la crèche un petit Jésus semblable à celui du Prado. Il commença les inscriptions, qu’il termina plus tard et que l’on doit y voir encore. Là était notre lieu de réunion et de prière  » (Jean-Claude Jaricot, Procès de béatification, t. 3, art. 139).

Le contexte était celui d’une fondation. «  Le père Chevrier prit avec lui douze de ses enfants  » pour les emmener à l’écart, sur la montagne de Saint-Fons, où lui-même il aimait à se retirer de temps à autre dans la solitude. Le chiffre «  douze  » rappelle évidemment l’institution des Douze par Jésus sur la montagne  : «  Jésus gravit la montagne, écrit saint Marc, et il appelle à lui ceux qu’il voulait. Ils vinrent à lui et il en institua douze pour être ses compagnons et pour les envoyer prêcher avec pouvoir de chasser les démons. Il institua donc les Douze  » et l’évangéliste donne alors leurs noms (Marc 3,13-19).
Le tableau de Saint-Fons, à partir du Véritable Disciple. Quand on ouvre ce livre que le père Chevrier, fondateur du Prado, a écrit pour la formation de ses futurs prêtres et plus largement pour tous ceux qui désirent suivre le chemin de l’Evangile, on constate qu’il s’y réfère plusieurs fois au tableau de Saint-Fons.
Dans son étude des Titres de Jésus-Christ, en parlant du Christ comme d’un «  centre vers lequel tout doit converger  », il écrit  : «  La crèche, le calvaire, le tabernacle ne sont-ils pas des centres où doivent se rendre tous les hommes pour recevoir la vie, la paix, et repartir de là pour aller à Dieu  ?  » (Le Véritable Disciple, p. 104).

SaintFons2Dans son chapitre sur le renoncement à son esprit, le père Chevrier écrit cette fois  : «  Les saints tiraient toutes leurs inspirations et leurs pensées de l’amour infini de Dieu – Dieu est amour – dans la crèche, le calvaire et le tabernacle, qui sont les trois grands flambeaux à la lueur desquels un véritable disciple de Jésus-Christ doit se conduire  » (Le Véritable Disciple, p. 228). On peut rapprocher cette réflexion du père Chevrier de la parole de Jésus dans l’Evangile selon saint Jean  : «  Je suis la lumière du monde  : celui qui me suit ne marchera pas dans les ténèbres, mais il aura la lumière de la vie  » (Jean 8,12). Cette lumière qu’est le Christ, elle brille particulièrement pour nous dans ces trois lieux, qui sont aussi trois moments successifs dans la destinée de Jésus  : la crèche, lieu et temps de sa naissance  ; la croix, lieu et temps de ses souffrances et de sa mort  ; l’Eucharistie, lieu et temps de sa présence par delà sa mort. Et l’on peut déjà remarquer ici combien l’affirmation du père Chevrier est paradoxale  : à Noël, Jésus, dit l’Evangile, est né de nuit  ; quand Jésus meurt sur le Golgotha, des ténèbres, dit-on à nouveau, s’étaient faites sur la terre et, dans l’Eucharistie, le Dieu de la crèche et de la croix est plus caché encore. Et pourtant, affirme le père Chevrier, si vous fixez là votre regard, si vous prenez le temps de méditer sur ces mystères pour qu’ils livrent tout leur sens, vous découvrirez que c’est ici que l’amour de Dieu nous est le plus intensément manifesté.

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 Voir descriptif joint.

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