{"id":4399,"date":"2024-06-28T16:25:30","date_gmt":"2024-06-28T14:25:30","guid":{"rendered":"https:\/\/leprado.org\/?page_id=4399"},"modified":"2025-02-21T09:23:28","modified_gmt":"2025-02-21T08:23:28","slug":"a-rome-brillant-seminariste-il-decouvre-antoine-chevrier","status":"publish","type":"page","link":"https:\/\/leprado.org\/a-rome-brillant-seminariste-il-decouvre-antoine-chevrier\/","title":{"rendered":"\u00c0 Rome, brillant s\u00e9minariste, il d\u00e9couvre Antoine Chevrier"},"content":{"rendered":"\t\t
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Une d\u00e9marche spirituelle<\/strong><\/p>\n Extrait (page 46<\/i>) de l\u2019ouvrage de\u00a0Mgr Olivier de Berranger<\/b>,\u00a0Alfred Ancel, un homme pour l\u2019\u00c9vangile<\/b>, 1898-1984,<\/em>\u00a0Centurion,1988.<\/p>\n Il y a un fait qui marquera l’itin\u00e9raire d’Alfred Ancel dans le monde eccl\u00e9siastique, et ce fait lui permit d’atteindre comme un sommet dans la trajectoire \u00e9litiste qu’on a signal\u00e9e. La notori\u00e9t\u00e9 de sa famille, qui pouvait, dans une audience m\u00e9morable, pr\u00e9senter au Saint-P\u00e8re trois de ses fils en soutane, n’y \u00e9tait d’ailleurs pas pour rien. En effet, le 17 mai 1924, cas unique dans les annales romaines, au Mus\u00e9e lapidaire du Vatican, longue galerie aux murs grav\u00e9s d’inscriptions antiques, et face \u00e0 Pie XI assis au fond sur un fauteuil sur\u00e9lev\u00e9, l’abb\u00e9 Alfred Ancel, debout devant neuf cardinaux, et de profil par rapport \u00e0 un nombre imposant d’\u00e9v\u00eaques, de professeurs et d’\u00e9tudiants assis sur plus de trois cents bancs, d\u00e9fendit sa th\u00e8se de doctorat en th\u00e9ologie. Il fut tour \u00e0 tour interrog\u00e9 par le cardinal Billot sur \u00ab la pr\u00e9sence r\u00e9elle du Christ dans l’Eucharistie \u00bb, le cardinal Laurenti sur \u00ab le primat juridique confi\u00e9 par le Christ \u00e0 saint Pierre\u00bb et enfin le cardinal Sincero sur \u00ab les distinctions de substance et de relations dans le myst\u00e8re trinitaire \u00bb.<\/p>\t\t\t\t\t\t\t\t<\/div>\n\t\t\t\t<\/div>\n\t\t\t\t Lecture du Livre du P\u00e8re Antoine Chevrier<\/strong><\/p>\n Extrait (page 47<\/i>) de l\u2019ouvrage de\u00a0Mgr Olivier de Berranger<\/b>,\u00a0Alfred Ancel, un homme pour l\u2019\u00c9vangile<\/b>, 1898-1984,<\/em>\u00a0Centurion,1988. Il y a un autre fait, inaper\u00e7u \u00e0 l’\u00e9poque, qui a marqu\u00e9 plus encore la vie d’Alfred Ancel. Sa m\u00e8re, lorsqu’elle \u00e9tait venue \u00e0 Rome \u00e0 l’occasion de l’audience familiale, avait apport\u00e9 pour son a\u00een\u00e9 un livre paru \u00e0 Lyon en 1922. Son titre \u00e9tait : \u00ab Le pr\u00eatre selon l’\u00c9vangile, ou le v\u00e9ritable disciple de Notre Seigneur J\u00e9sus-Christ. \u00bb Et son auteur : Antoine Chevrier, pr\u00eatre, fondateur du Prado. Seuls les amis proches du jeune pr\u00eatre, \u00c9mile Guerry ou Gabriel Garrone, ne tard\u00e8rent pas \u00e0 \u00eatre mis au courant de ce second \u00e9v\u00e9nement. Il arrivait m\u00eame qu’enthousiasm\u00e9 par son nouveau livre, Alfred Ancel en lise l’un ou l’autre passage \u00e0 quelques s\u00e9minaristes rassembl\u00e9s dans la cour devant la Tutela Domus, statue de la Vierge protectrice de l’\u00e9tablissement.Soutenance de th\u00e8se de doctorat en th\u00e9ologie<\/h5>\n
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Le chroniqueur du S\u00e9minaire rendit compte de l’\u00e9v\u00e9nement, \u00e9perdu d\u2019admiration : \u00ab Imperturbable \u00e0 l’attaque et prompt \u00e0 la riposte, le soutenant n’est pris \u00e0 l’improviste sur aucun point. Il distingue ici, d\u00e9finit l\u00e0, riposte encore, r\u00e9pond toujours, etc. \u00bb Tant et si bien qu’\u00e0 la fin, \u00ab satisfait d’\u00eatre vaincu \u00bb, le cardinal Sincero se l\u00e8ve et se tournant vers le Pape, s’\u00e9crie \u00ab Beatissime Pater, peto pacem, tr\u00e8s Saint-P\u00e8re, je demande la paix \u00bb. Pie XI se l\u00e8ve \u00e0 son tour, f\u00e9licite les professeurs de la Gr\u00e9gorienne, en ce jour o\u00f9 l’on c\u00e9l\u00e8bre justement le centenaire de la restitution du Coll\u00e8ge romain \u00e0 la Compagnie de J\u00e9sus, appelle par deux fois le jeune pr\u00eatre \u00ab le h\u00e9ros de la journ\u00e9e \u00bb… Il n’y a plus qu’\u00e0 baisser le rideau. Quant au contenu des syllogismes, rien que de tr\u00e8s orthodoxe on s’en doute ; le brillant laur\u00e9at obtint son doctorat \u00ab summa cum laude \u00bb. Et un tableau immortalisa l\u2019\u00e9v\u00e9nement.<\/span><\/h4>\t\t\t\t\t\t\t\t<\/div>\n\t\t\t\t<\/div>\n\t\t\t\t
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Le t\u00e9moignage \u00e9vang\u00e9lique de l’humble pr\u00eatre de la Guilloti\u00e8re frappa tout de suite Alfred Ancel. C’est que celui-ci n’\u00e9tait pas seulement un \u00e9tudiant \u00e0 l’aise dans le monde des id\u00e9es. Il n’avait pas oubli\u00e9 la profonde exp\u00e9rience de l’absolu qui l’avait saisi au cours de sa retraite de fin d’\u00e9tudes. Il avait eu aussi l’occasion de creuser un attrait naissant pour l’\u00c9vangile en 1918, lorsque oblig\u00e9 de se reposer \u00e0 l’h\u00f4pital apr\u00e8s son op\u00e9ration \u00e0 l’\u0153il, il avait lu la c\u00e9l\u00e8bre Vie de Fran\u00e7ois d’Assise par le Danois J\u0153rgensen. Comment n’aurait-il pas not\u00e9 la similitude de r\u00e9sonance entre le message du Poverello et celui d’Antoine Chevrier ? Chez ce dernier, l’attrait pour l’\u00c9vangile s’unissait \u00e0 l’id\u00e9al d’un sacerdoce v\u00e9cu en disciple du Christ.<\/p>\t\t\t\t\t\t\t\t<\/div>\n\t\t\t\t<\/div>\n\t\t\t\t\t\t\t\t\t\t\t\t\t\t\t\t\t\t\t<\/div>\n\t\t\t\t<\/div>\n\t\t\t\t\t<\/div>\n\t\t\t\t<\/div>\n\t\t